En attendant la remise plat de la gographie prioritaire ?

Le 22 janvier 2008, la secrtaire d'Etat la politique de la ville, Fadela Amara, prsentera le plan "Respect et galit des chances", Vaulx-en-Velin.Ds son arrive au poste de ministre de Logement et de la Ville, Christine Boutin annonait un plan en prparation en faveur des jeunes des banlieue, command par le prsident de

Le 22 janvier 2008, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, présentera le plan "Respect et égalité des chances", à Vaulx-en-Velin.
Dès son arrivée au poste de ministre de Logement et de la Ville, Christine Boutin annonçait un plan en préparation en faveur des jeunes des banlieue, commandé par le président de la République, expliquant qu'il serait "centré sur l'emploi et la formation". Début septembre, Fadela Amara précisait les trois axes de ce futur plan : l'emploi, le désenclavement et l'éducation et lançait des "rencontres territoriales pour la ville", associant tous les acteurs concernés par la problématique des banlieues : collectivités territoriales, entreprises, partenaires sociaux, associations. En octobre, l'association Ville et Banlieue remettait au gouvernement ses trente propositions tout en dénonçant la contradiction existant entre l'annonce d'un énième plan Marshall pour les banlieues et la baisse des financements attribués aux villes concernées, avec une amputation de 30 millions d'euros de la dotation de solidarité urbaine (DSU). En novembre, ces élus locaux, à l'occasion de la discussion du projet de loi de finances pour 2008, exprimaient leur colère et appelaient à la rescousse la péréquation financière, se tournant vers les autres collectivités territoriales et plus précisément vers les intercommunalités. En parallèle, un débat (annonce d'une future réforme ?) a été largement alimenté sur la question de savoir si la politique de la ville était un outil efficace au service des quartiers : les Cucs (contrats urbains de cohésion sociale) vont-ils remplir leurs missions ? Faut-il ou non revoir la géographie prioritaire et si oui, la politique de la ville doit-elle tomber dans le droit commun ? Fadela Amara semble avoir tranché la question en déclarant, le 17 décembre 2007, que "les multiples zonages des politiques de la ville seront revus en 2009, car ils ne sont pas efficaces et pas adaptés à la décentralisation". La problématique sur l'efficacité de la politique de la ville, débat ouvert dès son arrivée au ministère du Logement et de la Ville par Christine Boutin et alimenté depuis quelque mois notamment par la Cour des comptes ou par le Conseil national des villes, reste entier.   

Clémence Villedieu

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